En découvrant Bali, on est toujours étonné par le nombre de boutiques, d’ateliers et d’usines, autant dans la région d’Ubud que dans celles de Seminyak et Kerobokan. La conjugaison de l’extraordinaire habileté manuelle des Indonésiens et la présence toujours plus importante de créateurs occidentaux ont fait petit à petit de Bali un centre réputé internationalement pour son artisanat, ses objets de décoration, ses meubles, ses lampes, son linge, ses bijoux, etc. Des milliers de commerçants et d’entrepreneurs sont abonnés à Bali : ils conjuguent plaisir et travail dans ce lieu si riche pour sa culture, sa douceur de vivre et son offre en hébergement et restaurants de qualité internationale. Ils viennent ainsi passer plusieurs semaines ou mois par an pour faire produire ou simplement acheter et remplir des containers qu’ils vendront ensuite dans leur pays d’origine.
Tentation. Entre un prix de gros à Bali et celui du détaillant dans votre pays d’origine, il y a une marge de cinq à vingt !
Qualité. De trop nombreux fabricants de meubles utilisent du bois pas assez étuvé qui craquera tôt ou tard, souvent dès la sortie du container sous des latitudes plus sèches qu’à Bali. A volume égal, du bois sec pèse 50% moins lourd que du bois vert. Si vous avez le compas dans l’œil, en soulevant le meuble, vous saurez si le bois a été correctement étuvé. Tachez de vous adresser à des marchands qui peuvent vous prouver qu’ils exportent en Europe, un gage de qualité. Concernant le reste, soyez attentifs aux finitions. Enfin, ayez à l’esprit que la compétition est rude à Bali, les prix sont serrés. Une différence de prix importante pour un même objet ne peut s’expliquer que par sa différence de qualité.
Adresses. Difficile de s’y retrouver parmi les milliers de magasins tant Bali ressemble à un immense supermarché en plein air. Faites-vous bien sûr une idée en consultant l’annuaire professionnel de la Gazette de Bali vous y trouverez une liste de spécialistes reconnus qui vous proposeront des objets de qualité export.
Agent. C’est l’intermédiaire indispensable qui vous déniche les meilleurs fabricants au meilleur prix, l’économie ainsi réalisée couvrira largement le montant de sa prestation. Un bon agent déniche un meilleur prix à Bali que si vous vous rendez seul à Java sur le lieu de production. Il vous est aussi indispensable pour suivre votre production en pratiquant le fameux « quality control ».
Fabrication. Tous les commerçants arborent un panneau « made to order » et vous promettent de vous fabriquer l’objet de vos désirs en deux semaines. En général, il faut bien souvent compter deux semaines de plus, surtout en période de chauffe.
Expédition. Bali est l’un des rares endroits au monde à offrir un service aussi élaboré d’expédition. Vous payez un acompte au commerçant puis vous vous rendez chez un transporteur affrêteur à qui vous confiez votre carte de visite et le solde, il s’occupera du paiement, du ramassage, de l’emballage et de l’expédition. Si vous ne maîtrisez pas très bien l’anglais, vous avez tout intérêt à vous adresser à un transporteur français afin de bien saisir les subtilités de la rédaction de la packing list et du dédouanement.
Alors que les énergies renouvelables s’imposent peu à peu comme une solution incontournable de production énergétique dans les zones reculées de l’Archipel, la région de Tolo à Célèbes va bientôt avoir le plus important parc du pays.
Il sera constitué de 21 turbines avec la capacité de générer 60 mégawatts, selon l’accord qui vient d’être signé entre PLN et Equis. Les turbines sont fabriquer par la marque danoise Vestas.
« Nous espérons que ce projet sera complètement fonctionnel à la fin de 2017 ou au début de 2018″, a expliqué un conseiller de l’ambassade du Danemark à Jakarta.
Ce projet est une grande première pour le développement de l’énergie éolienne en Indonésie et intervient après que le ministère de l’Energie et des Ressources minérales ait affirmé qu’un tel système de production pourrait atteindre 110 gigawatts dans le futur.
‘Il y a plusieurs endroits qui sont des spots prometteurs, au sud de la Papua et sur les côtes de Kalimantan et de Célèbes. Ces zones ont en moyenne des vents d’une vitesse de 7 à 8 mètres par seconde. Mais avec la technologie d’aujourd’hui, même des vitesses de 5 à 6 mètres par seconde sont suffisantes pour récupérer de l’énergie », a précisé l’ambassade.
« Le coût des énergies renouvelables est en train de baisser, par exemple le coût de l’énergie solaire est descendu de 100% en quelques années. L’énergie éolienne est compétitive également et actuellement, ce type d’énergie est la moins chère au Danemark », a-t-on ajouté.
42% de l’énergie consommée au Danemark provient des éoliennes.